Comme un enfant, et chaque fois que comme adulte nous perdons des forces, nous ne supportons pas la souffrance des autres et nous disons inconsciemment à celui qui souffre: « moi pour toi », «c’est mieux que je souffre à ta place » ou « moi comme toi, je souffre comme toi ».
Et nous allons de plus en plus mal, sans pouvoir résoudre quoi que ce soit, car nous ne savons pas ce qui nous arrive. S’il s’agit d’un vivant, cette personne s’installe dans une dépendance à notre égard, sans réussir à assumer son propre destin. S’il s’agit d’un mort, il est également perdant, il perd sa possibilité de reposer en paix.
Nous nous rendons compte de cette dynamique inconsciente lorsque nous faisons quelque chose que nous ne voulions pas faire, quand nous perdons la joie ou la force sans raison apparente, lorsque nous présentons des symptômes incompréhensibles…

Après t’être centré :
Tu imagines deux places, la tienne et celle d’un ancêtre à qui tu dirais inconsciemment « moi à ta place », sans savoir de quoi ni de qui il s’agit. Peut-être il te viendra une image de qui il s’agit.

D’abord tu représentes l’ancêtre pendant quelques minutes, jusqu’à pouvoir sentir tout son fardeau.

Puis tu te représentes, en visualisant cet ancêtre devant toi avec toute sa charge. Tu inclines la tête devant lui. Puis, avec beaucoup d’amour, tu lui dis « toi pour toi et moi pour moi », tu le répètes plusieurs fois jusqu’à percevoir que l’ancêtre trouve graduellement sa paix, et que toi tu trouves la force de t’éloigner de lui et d’aller vers la vie.