Chers amis,
En décembre dernier j’ai participé au séminaire international offert par Bert et Sophie Hellinger à l’occasion des 85 ans de Bert.
Nous étions environ 500 personnes, originaires d’une soixantaine de pays, dans une petite ville enneigée et festive de la Forêt Noire, avec Bert Hellinger débordant de santé et de plénitude.
Je souhaite partager avec vous des éléments de ce qu’il nous a donné.
Le grand thème central était : Comment nous rapprocher de la paix, comment y contribuer ?
Lorsque quelqu’un, ou un groupe, en attaque un autre, c’est pour obtenir quelque chose qu’il n’a pas – de l’eau, un territoire…
Nous cesserons d’être des prédateurs lorsque nous n’aurons besoin de rien, lorsque nous serons pleins de tout ce que nous a donné la vie, lorsque nous aurons pris complètement tout ce qui nous est offert : nos parents et leurs manques, notre terre telle qu’elle est, nos circonstances et leurs défauts, nos vies et leurs limitations.
Lorsque nous sommes divisés intérieurement, nous projetons à l’extérieur nos guerres intérieures, nous cherchons la confrontation avec les autres, nous nous sentons en conflit et en guerre avec eux. Quand nous sentons que les autres mettent en danger notre sécurité, c’est parce qu’intérieurement il y a une partie de nous que nous rejetons et qui nous effraie.
Par nature, nous sommes deux intégrés en un : deux hémisphères cérébraux, deux bras, deux yeux, devant/derrière, corps/esprit,… notre santé, notre force, notre grandeur se manifestent quand nous intégrons la dualité, sans réprimer ni rejeter aucune des polarités dont nous sommes faits.
La première grande dualité, d’où surgissent toutes les autres, est que nous sommes enfant d’un père et d’une mère. Intégrer cette dualité c’est voir en un seul regard nos deux parents, quoiqu’il se soit passé entre eux après notre conception. Cette intégration nous permet de vivre la plénitude, car chacun de nous est résultat de la fusion de ses parents, la fusion du masculin et du féminin, la fusion des deux branches.
Toute séparation et tout rejet nous remettent à la séparation d’avec le père ou la mère, qui se convertit en rejet du masculin ou du féminin, en rejet d‘un groupe d‘origine ou d‘un autre.
Quelle partie de notre corps rejetons-nous ? De quelle manière nous divisons-nous et quelle partie rejetons-nous, la masculine ou la féminine ?
Est-ce que nous privilégions la partie droite, masculine, sur la partie gauche, féminine ? Ou à l’inverse ?
Est-ce que nous privilégions la partie supérieure, masculine, sur la partie inférieure, féminine ? Le mental, masculin, sur le corps, féminin ? Le ciel, masculin, sur la terre, féminin ? Etc., etc.
Notre travail pour la paix est la réconciliation avec nous-mêmes.
Le Oui à tout ce que nous sommes.
L’intégration de tout ce que nous sommes
Et la réconciliation avec nous-mêmes
Est ce qui crée la paix.
Nous sommes tous ensemble au service de la vie et de la paix, je vous honore.
Brigitte Champetier de Ribes